Ce dimanche 26 octobre, le Real Madrid a gagné le Clasico face au FC Barcelone sur le score de 2-1. Les Merengues comptent ainsi 5 points d’avance sur les Blaugranas. Un choc du football espagnol qui amène divers enseignements sur la suite de la saison.
1. Le 4-4-2 losange, une solution équilibrée pour la Casa Blanca
À l’occasion de ce Clasico, Xabi Alonso a opté pour une formation en 4-4-2 losange avec Jude Bellingham en position de meneur de jeu axial. Une décision qui a porté ses fruits pour différentes raisons. Tout d’abord, le milieu composé de quatre éléments a permis de solidifier l’entrejeu du Real Madrid et de créer du liant entre les lignes défensives et offensives. D’un côté, Aurélien Tchouaméni a rayonné dans son rôle de roc central devant la défense. D’un autre côté, Jude Bellingham est comme un poisson dans l’eau lorsqu’il est positionné en tant que milieu offensif axial.
De plus, Eduardo Camavinga s’est également montré à son avantage sur l’axe droit du milieu de terrain. Arda Güler, quant à lui, a été moins flamboyant mais nul doute que ce quatuor (avec ou sans Valverde) sera intéressant à exploiter à l’avenir. Ce système de jeu laisse une liberté d’expression aux deux attaquants que sont Vinicius et Mbappé tout en permettant aussi de garder un certain équilibre au sein du bloc équipe.
2. Le Clasico accentue les maux défensifs du Barça
À l’image des deux défaites subies face au PSG (2-1) et à Séville (4-1), le FC Barcelone a souffert le martyre lors des phases de transitions rapides du Real Madrid. Trop haute sur le terrain et prise dans la profondeur, la défense du Barça est tombée dans son propre piège à cause de son envie continuelle de jouer le hors-jeu.
L’absence d’un leader défensif, capable de recadrer son équipe dans les temps faibles, porte grandement préjudice au club blaugrana. Hansi Flick va devoir trouver la solution pour stopper l’hémorragie qui touche l’équilibre du jeu catalan. L’entraîneur allemand cherchera sûrement à jongler entre les intentions offensives et la stabilité défensive.
3. Kylian Mbappé est en avance sur Lamine Yamal
À nouveau buteur dans un Clasico – le sixième en cinq affrontements depuis son arrivée – Kylian Mbappé a pris le meilleur sur Lamine Yamal dans son duel à distance. Auteur de 16 buts en 13 matchs toutes compétitions confondues, l’attaquant français est en forme olympique, en Liga (11) comme en Ligue des champions (5). Malgré un pénalty raté, KM10 a représenté un danger constant pour le Barça dans ce Clasico.
Au contraire de Lamine Yamal qui est complètement passé à côté de ce choc du football espagnol. Álvaro Carreras l’a contenu tout au long de la rencontre. Avec 3 réalisations en 8 apparitions, l’ailier droit barcelonais peine encore à lancer sa saison du bon pied. Son état d’esprit pose question en Catalogne même s’il n’a que 18 ans.

