Xabi Alonso, entre résultats positifs et questionnements tactiques

Photo Vitalii Vitleo / Shutterstock

Le Real Madrid de Xabi Alonso remplit les objectifs comptables mais peine encore à convaincre sur le fond de son jeu.

Le Real Madrid atteint la trêve internationale en tête de la Liga, trois points devant le Barça, et solidement ancré dans le top 8 de la phase de ligue de la Ligue des champions. Avec treize victoires sur ses seize premiers matchs, le début de saison de l’ère Xabi Alonso est réussi. Pourtant, les nuls face à Liverpool et au Rayo Vallecano ont laissé un goût amer.

Sous la houlette du technicien basque, le Real a retrouvé sa solidité défensive : seulement douze buts encaissés en seize rencontres. Le renouveau d’Aurélien Tchouaméni et surtout d’Arda Güler, désormais essentiel dans l’animation offensive, figure aussi parmi les grandes réussites. La connexion Güler – Mbappé (six buts ensemble) a ravivé le meilleur visage du Français, déjà auteur de 18 buts en 16 parties.

Mais certaines failles apparaissent. La pression haute, inefficace à Anfield et à Vallecas, questionne la compréhension du système par les joueurs. Les changements tardifs de Xabi, peu décisifs, tranchent avec son image d’entraîneur audacieux à Leverkusen. Brahim et Rodrygo, en perte de forme, inquiètent également, tandis que la gestion du cas Vinicius, sanctionné avec indulgence, soulève des interrogations dans le vestiaire.

Enfin, le positionnement de Fede Valverde, la méforme de Trent Alexander-Arnold et le manque de solutions sur le flanc droit montrent qu’il reste du travail. Même l’éclosion du jeune Gonzalo, brillante lors du Mondial des clubs, semble déjà retombée dans l’oubli.

Partager l'article
ParYvan
Yvan Peinaud, directeur de publication du 11 Espagnol
Aucun commentaire