Luis de la Fuente : « Nous avons une génération exceptionnelle »

Photo Marta Fernandez Jimenez / Shutterstock

Le sélectionneur de l’Espagne, Luis de la Fuente, s’est exprimé à l’approche de la rencontre contre la Turquie.

L’Espagne continue son sans-faute lors des qualifications à la Coupe du monde 2026 avec un succès 4-0 face à la Géorgie. À deux doigts de se qualifier officiellement pour le Mondial, l’équipe de Luis de la Fuente reçoit la Turquie ce mardi à 20 heures 45. L’entraîneur espagnol a tenu à rester lucide : « Par respect pour l’adversaire et pour toutes les sélections, il faut attendre. Notre devoir est de garder les pieds sur terre, et tant que ce n’est pas acquis, nous devons conserver la même attitude ».

« La Géorgie n’est pas une équipe faible, mais elle est tombée face à une Espagne qui a joué avec beaucoup d’ambition. Ce n’est pas un manque de mérite de leur part, c’est le mérite de mes joueurs. Sagnol a de très bons footballeurs et une excellente base de travail, ils vont continuer de progresser. C’est un travail qui demande de la constance », a-t-il ajouté.

« Je ressens de l’admiration et de la fierté »

Luis de la Fuente s’est montré ému en conférence de presse : « Je ressens de l’admiration et de la fierté d’avoir une génération exceptionnelle qui en est à 30 matchs sans défaite, et qui dépasse un record signé par les joueurs inoubliables que nous avons eus entre 2008 et 2012. Notre objectif est de nous améliorer chaque jour et de penser à la Coupe du monde ».

« C’est très difficile de ne pas encaisser, surtout en marquant quasiment une moyenne de quatre buts par match. Je suis très fier de ces joueurs. C’est un plaisir de travailler avec eux. Nous connaissons très bien nos joueurs et nous savons lesquels peuvent s’adapter à cette idée de jeu. Il y en a d’autres qui sont excellents, mais pour un style différent. En Espagne, beaucoup comprennent cette philosophie. Notre mérite est là. Ce serait très joli de dire que j’ai appris ça à Harvard, mais la réalité est plus simple : les joueurs sont très bons », a-t-il conclu.

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ParYvan
Yvan Peinaud, directeur de publication du 11 Espagnol
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