Pour Brahim Díaz, chaque saison semble être un nouveau départ. Et celle qui arrive ne déroge pas à la règle.
Après une campagne 2024-2025 décevante, marquée par des performances en demi-teinte et une finale de Coupe du Roi à oublier, l’international marocain doit, une fois de plus, reconquérir sa place dans un effectif madrilène toujours plus concurrentiel.
Le Real Madrid n’a pas chômé cet été. Les renforts défensifs (Huijsen, Trent, Carreras) ont été accompagnés de l’arrivée d’un nouveau nom dans le secteur offensif : Mastantuono, jeune espoir argentin, capable d’évoluer dans la même zone que Brahim, en partant de la droite. Une pression supplémentaire pour un joueur qui n’a jamais réussi à s’imposer comme un titulaire indiscutable.
La saison passée, malgré un temps de jeu légèrement en hausse (près de 2 300 minutes), Brahim a vu ses statistiques reculer : seulement 6 buts et 8 passes décisives. Son erreur en finale contre le Barça, en duo avec Modric, a laissé des traces, tout comme sa prestation discrète lors du Mondial des clubs, où il n’a joué que 103 minutes.
Avec l’arrivée de Xabi Alonso sur le banc, tout est à refaire. Brahim doit convaincre un nouvel entraîneur, comme il l’avait fait par le passé avec Ancelotti, dans un rôle de joker. Mais cette fois, la tâche s’annonce plus rude. La hiérarchie offensive est chargée : Mbappé, Vinicius, Rodrygo, Güler, Endrick…
Pour Brahim, le message est clair : il faut se battre, encore. Rien n’est joué, mais il n’a plus de marge d’erreur. À lui de prouver qu’il a encore un rôle à jouer dans ce Real version Xabi Alonso.
