Dean Huijsen, déjà titulaire au Real Madrid et en sélection espagnole, est l’un des plus grands espoirs à son poste. Dans une récente interview, il revient sur son ascension fulgurante et les défis de son quotidien.
À seulement 20 ans, Dean Huijsen s’impose déjà comme l’un des défenseurs les plus prometteurs du football européen. Né à Amsterdam en 2005, il a grandi à Marbella où il a découvert le football avant de rejoindre la formation de Málaga. Très vite, son talent attire l’œil de la Juventus qui le recrute en 2021. À Turin, il passe par la réserve avant d’effectuer ses débuts en Serie A, puis un prêt concluant à l’AS Roma en 2024, où il dispute 14 matchs et inscrit 2 buts.
La saison suivante, c’est Bournemouth qui mise sur lui. En Premier League, il confirme immédiatement son potentiel en s’imposant comme titulaire indiscutable avec 32 apparitions. Sa solidité défensive et sa maturité lui valent même une nomination pour le titre de meilleur jeune joueur du championnat anglais. Le Real Madrid ne laisse pas passer l’occasion. En mai 2025, la Casa Blanca active sa clause libératoire fixée à 59 millions d’euros. Présenté officiellement en juin, Huijsen devient le défenseur central le plus cher de l’histoire du club. Il débute dès la Coupe du monde des clubs contre Al-Hilal, avant de découvrir la Liga.
“Je me sens espagnol malgré mes racines hollandaises”
Interrogé sur son adaptation express au plus haut niveau, Huijsen ne cache pas sa lucidité face à la rapidité de son ascension : « Tout est allé très vite, mais chaque joueur avance pas à pas. Ce passage au Real Madrid a été énorme, mais je me sens bien ». Au quotidien, l’Espagnol découvre un niveau d’exigence inédit. Les entraînements à Valdebebas sont pour lui une école permanente : « Les entraînements au Real Madrid sont parfois d’un niveau supérieur aux matchs. C’est ce qu’il y a de mieux pour moi, ça me fait grandir chaque jour ».
Né aux Pays-Bas mais arrivé très jeune en Espagne, Huijsen a tranché quant à son identité sportive : « Toute ma famille est hollandaise, mais j’ai grandi en Espagne. Mes habitudes sont espagnoles et je me sens espagnol ». Un choix confirmé lorsqu’il décide de porter le maillot de la Roja, avec laquelle il a déjà connu une première sélection compliquée à Rotterdam, sous les sifflets : « Je m’y attendais un peu. Je ne l’ai pas trop mal vécu. Si les gens sifflent, c’est aussi qu’ils s’y intéressent », a déclaré l’international espagnol.
Enfin, celui qui impressionne par son calme balle au pied cite une référence bien connue à Madrid : Sergio Ramos. “On a sous-estimé sa qualité de passe. Tout le monde parlait de son agressivité ou de ses buts, mais c’était aussi un grand passeur”, a conclu le défenseur madrilène.