Mikel Merino : « Nous parlons le même football avec La Roja »

Photo Vitalii Vitleo / Shutterstock

Rayonnant sous le maillot d’Arsenal et de l’équipe d’Espagne, Mikel Merino s’est confié au micro du journal espagnol AS.

La saison passée, Mikel Merino s’est mué en attaquant de pointe avec Arsenal alors qu’il est un pur milieu de terrain de formation. Dans un rôle de faux numéro 9, le joueur de 29 ans a marqué 9 buts et délivré 5 passes décisives en 29 titularisations. Décisif également avec La Roja, il a notamment délivré son pays à la 119e minute de jeu face à l’Allemagne (2-1) en quart de finale de l’Euro 2024, remporté par la suite par la sélection de Luis de la Fuente.

Dans une entrevue à AS, Mikel Merino a pris la parole au sujet de la santé mentale des sportifs de haut niveau : « Au fil d’une carrière, on vit des situations personnelles qui peuvent être un défi. On le voit aussi chez les coéquipiers. Et c’est une bénédiction qu’aujourd’hui on puisse en parler ouvertement. Ce n’est pas seulement important pour les sportifs, mais pour les personnes en général. À titre personnel, j’y travaille. Il ne faut pas attendre d’aller mal pour parler de ses problèmes ».

« Heureusement, ce pays produit beaucoup de joueurs. Ce sont des footballeurs de très haut niveau, mais il y a aussi d’autres joueurs avec des qualités similaires dans le un contre un. Peu importe qui est sur le terrain, on verra une sélection reconnaissable. Nous parlons tous le même football », a-t-il déclaré à propos de l’absence de Lamine Yamal et Nico Williams pour ce nouveau rassemblement.

« Le football, c’est bien plus que les onze titulaires »

Mikel Merino a donné son ressenti sur la place importante qu’il occupe désormais au sein de La Roja : « Le football, c’est toujours un peu compliqué. Aucun joueur au monde ne se satisfait de ne pas être titulaire. On aime se sentir important, aimé. Et puis, il y a la réalité : dans cette équipe, comme dans mon club, le niveau est très élevé, parfois tu joues, parfois non. Le pire que tu puisses faire, c’est faire la tête quand tu ne joues pas. Les statistiques montrent d’ailleurs qu’un grand nombre de buts viennent du banc. Le football, c’est bien plus que les onze titulaires. Quel que soit ton rôle, tu dois afficher la meilleure attitude ».

De plus, le milieu axial d’origine basque a évoqué le repos entre les matchs : « C’est difficile. C’est pour cela que la vie d’un footballeur est plutôt ennuyeuse, entre guillemets. J’essaie de me reposer, d’être avec ma femme, mon chien… Il faut se concentrer sur le football. Et cela passe par le fait de prendre soin de soi et, souvent, de s’ennuyer un peu chez soi sur le canapé. Mais si tu veux prolonger ta carrière, c’est nécessaire ».

L’Espagne va recevoir la Géorgie (11 octobre) puis la Bulgarie (14 octobre) dans le cadre des éliminatoires à la Coupe du monde 2026.

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ParYvan
Yvan Peinaud, directeur de publication du 11 Espagnol
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