Barça : Lamine Yamal voit Messi comme « le meilleur joueur de l’histoire »

Photo Marta Fernandez Jimenez / Shutterstock

Dans une interview donnée à CBS, Lamine Yamal a évoqué son rapport au football.

Lamine Yamal réalise un début de saison réussi malgré sa pubalgie qui l’a freiné : 9 buts et 9 passes décisives en 17 matchs. Dans une entrevue à CBS, l’ailier droit barcelonais a parlé de son amour pour le football : « Depuis que je suis petit, le football est tout. Dans un quartier comme le mien, que tu viennes d’une famille avec beaucoup ou peu de moyens, sur le terrain nous sommes tous les mêmes. On crée des amitiés, on partage les mêmes rêves, juste avec un ballon et deux poteaux. C’est un sentiment d’amour. Le premier amour de ma vie. Mes amis, mon père, ma mère, tout le monde chez moi est amoureux du football. Et pour moi, Rocafonda restera toujours un endroit difficile mais spécial : là-bas, personne ne savait ce qu’il deviendrait. On jouait pour le plaisir, avec de l’incertitude dans la tête et les parents qui travaillaient dur. C’était plus dur que jouer au Barça. Mais c’est ce qui m’a construit ».

« Quand je joue, c’est le meilleur moment de la journée. Je veux que les gens se divertissent, que les enfants rêvent. Je ne suis pas quelqu’un qui entre sur le terrain en pensant à marquer quatre buts ou faire trois passes décisives. Je pense seulement à profiter, à refaire ce que je faisais au parc, à faire sourire les gens. Même si je vois trois défenseurs, je garde la confiance : je ne pense jamais qu’on va me prendre le ballon. Mon jeu est instinctif. Si je commençais à ralentir chaque fois que je vois deux ou trois adversaires, je ne serais plus moi-même », a-t-il ajouté.

« Je ne ressens pas la pression »

Lamine Yamal s’est confié sur son état d’esprit : « La pression, je ne l’ai jamais ressentie. Pour moi, la vraie pression, c’est celle qu’ont connue mes parents : être jeunes, devoir travailler, faire en sorte que leur fils soit heureux. Ça, c’est de la pression. Jouer au football, non. Dans la vie, quand je suis au plus bas, je pense à ce qu’il y a de bon. Je ne vais jamais dormir triste. Je me dis toujours que demain, je ferai mieux. Ma mentalité m’a aidé à survivre dans ce monde-là. Et dans mon cercle, tout le monde me dit « non ». La question, c’est à qui j’écoute… et la réponse, c’est simple : ma mère. C’est la reine. Peu importe les buts, c’est elle qui commande ».

Le jeune blaugrana a encensé Lionel Messi : « Jouer un Mondial, c’est un rêve, et je sens que l’Espagne arrive avec de vraies chances. Je me sens important et prêt. Concernant Messi, j’ai toujours eu un respect immense. Pour moi, c’est le meilleur de l’histoire, mais je ne veux pas être Messi. Je veux faire mon propre chemin. Et c’est fou de voir l’impact que j’ai : des gens me disent qu’ils ont retrouvé l’envie de regarder le football. Des mères, des grands-parents, des enfants… Beaucoup me disent qu’ils n’avaient plus cette passion. Même les touristes remettent le maillot du Barça avec le numéro 10. Ça me fait réaliser les choses. On me dit parfois que tout va trop vite, que je devrais freiner. Je réponds : si on te propose d’être chef à ton travail, tu vas dire que ça va trop vite ? ».

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ParYvan
Yvan Peinaud, directeur de publication du 11 Espagnol
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