Suite à la défaite 2-1 face à l’Espanyol, les journalistes de Radio Marca n’ont pas mâché leurs mots au sujet de cette performance négative.
Dimanche dernier, l’Atlético de Madrid s’est incliné contre l’Espanyol dans le cadre de la première journée de Liga. Après avoir ouvert le score par l’intermédiaire de Julián Álvarez, les Colchoneros se sont effondrés en fin de match au point d’encaisser deux buts en 10 minutes.
Un résultat qui a fait parler dans l’émission « La Pizarra de Quintana » sur Radio Marca. Fran Guillén a souligné que l’équipe catalane avait su « tirer profit d’une situation confuse » et « profiter des doutes des Rojiblancos ». « On ne retire aucun mérite à l’Espanyol, mais on a l’impression que l’Atlético aurait dû avoir plus de mal à se faire renverser », a-t-il ajouté.
Javi Casquero a précisé que l’Atlético cherche un style de jeu davantage basé sur la possession avec Thiago Almada et Álex Baena, mais il a regretté que « seul Julián Álvarez ait une réelle capacité à faire la différence en attaque ». À ses yeux, lorsque Diego Simeone effectue des changements, « l’équipe perd en football et redevient une version plus proche de celle de l’an dernier, incapable à la fois de se montrer solide derrière et de créer suffisamment de danger devant ».
« Le passé de l’Atlético est toujours présent »
De son côté, Nahuel Miranda a ajouté que les changements opérés depuis le banc, en particulier les entrées d’Antoine Griezmann et Koke, « ont affaibli l’équipe ». Pour Fran Guillén, on est passé d’un « grand Atléti 2025-2026 » en première période à « un Atléti version 2024-2025 » dans le sprint final.
Les quatre chroniqueurs ont évoqué le fait que les supporters ne se contentent plus du simple discours de résistance : « Le public n’achètera plus le récit de tenir bon. Cet Atlético n’est pas conçu pour être celui du 1-0 d’il y a quelques années », a assuré Miguel Ángel Román. Avant d’ajouter : « Diego Simeone vit une bataille intérieure entre ce qu’il aimerait faire et ce que les pièces de son effectif l’obligent à faire. Il devrait faire une année sabbatique pour revenir avec plus de force. Après quatorze ans, chaque petit problème renvoie à ceux du passé, et cela use la patience ».
Javi Casquero a nuancé les propos en rappelant que les soixante premières minutes étaient aussi à mettre au crédit du technicien argentin : « Je ne pense pas que l’Atléti jouerait mieux avec un autre entraîneur et que c’est Diego Simeone qui gâche tout. La réalité, c’est que les deux visages de l’équipe portent sa signature ».
