Éder Militão : « J’ai songé à arrêter le football »

Photo Christian Bertrand / Shutterstock

Blessé deux fois d’affilée au genou, Éder Militão a vécu des périodes pour le moins difficiles avant de revenir en forme en ce début de saison.

Depuis ses débuts au Real Madrid en 2019, Éder Militão a disputé tout juste 180 matchs sous la tunique blanche et remporté deux Ligues des champions en 2022 et 2024. Blessé gravement au genou à deux reprises, l’international brésilien a vécu un chemin de croix qui l’a mené à ce début de saison réussi avec le Real Madrid et une nouvelle sélection avec le Brésil (la 36e).

En conférence de presse au Brésil, Éder Militão s’est confié sans langue de bois sur les périodes compliquées qu’il a vécues : « Avec ma deuxième blessure, j’ai pensé à tout laisser tomber. Ce n’est pas facile de vivre ça ». Dans ces moments forts en émotions, le Brésilien a trouvé du soutien auprès de sa famille et de sa foi : « Grâce à eux, et à ma foi, je suis ici aujourd’hui, fort et prêt à tout donner ». Son retour n’a pas été qu’une question de physique : il a aussi dû livrer une véritable bataille mentale pour retrouver la motivation et la confiance.

« La deuxième blessure est vécue différemment »

Après plus de 400 jours loin des terrains et deux opérations réussies, Militão a enfin retrouvé le haut niveau. Le Real Madrid ne l’a jamais lâché, convaincu de le revoir au sommet. « Ce furent deux années très dures. La deuxième blessure, tu la vis autrement, car tu sais déjà ce qui t’attend. Tu dois rester proche de ta famille, de Dieu… Ce n’est pas facile de dépendre des autres. Mais grâce à Dieu, je me suis remis et j’ai pu revenir au maximum », a-t-il expliqué.

Aujourd’hui, sous les ordres de Xabi Alonso, le joueur de 27 ans retrouve un second souffle et redevient un pilier de la Casa Blanca, mais aussi de la sélection brésilienne. Un retour qui symbolise la résilience et la force mentale d’un joueur qui n’a jamais cessé d’y croire. Au programme pour la Seleção : deux matchs amicaux face à la Corée du Sud (10 octobre) et au Japon (14 octobre).

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ParYvan
Yvan Peinaud, directeur de publication du 11 Espagnol
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