Eric García pointe du doigt l’élément essentiel de la défaite face à Chelsea

Photo Christian Bertrand / Shutterstock

Le Barça a subi une défaite 3-0 à Chelsea en Ligue des champions. Joan et Eric García ont donné leur analyse en zone mixte.

Les joueurs du FC Barcelone ont quitté Stamford Bridge la tête basse après la lourde défaite 3-0 face à Chelsea. Conscients d’avoir été dépassés à égalité numérique et incapables de réagir après l’expulsion, les Blaugranas ont fait preuve d’autocritique. Joan et Eric García, les deux joueurs qui se sont exprimés devant les médias, ont partagé le même diagnostic.

« Ça a été dur, déjà à onze contre onze. À dix, on a essayé de lutter, mais ils ont trouvé les espaces », a expliqué Joan, encore sur la pelouse. Eric a ressenti la même chose : « C’est une défaite compliquée. On a bien commencé, puis on prend un but sur coup de pied arrêté. En deuxième mi-temps, on voulait résister et faire mal en contre, mais le deuxième but fait très mal ».

Les deux joueurs ont surtout insisté sur un aspect : la pression du Chelsea de Maresca. « Ils pressent très haut, avec beaucoup d’intensité. À onze contre onze, on a eu quelques occasions, mais au final ça n’a pas suffi », a résumé Joan. Eric a détaillé les difficultés du Barça dans ce domaine : « Ils sortaient facilement de notre pression. On n’a pas su s’ajuster. Ils faisaient une sortie à trois, on sautait avec les latéraux, et ils trouvaient toujours l’homme libre. On courait constamment derrière le ballon ».

À la pause, Hansi Flick avait demandé de tenir et d’exploiter la moindre opportunité, d’après Joan : « Le message était de mettre de l’envie et de profiter de nos occasions, mais leur but rapide nous a coupé le rythme ». Le portier espagnol a également reconnu les problèmes défensifs dans la surface : « On veut garder notre cage inviolée le plus souvent possible. Ces derniers matchs, on n’a pas réussi ».

Eric, très critique, a conclu en évoquant le manque de compétitivité dans les duels. « Ils gagnent les duels, les deuxièmes ballons… Si on ne se fait pas respecter dans ces situations, c’est presque impossible de gagner », a-t-il estimé.

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ParYvan
Yvan Peinaud, directeur de publication du 11 Espagnol
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