L’entraîneur de l’Espanyol, Manolo González, s’attend à une atmosphère tendue lors du prochain derby. Selon lui, il est inévitable que Joan García soit pris pour cible par les supporters de l’Espanyol après son départ au Barça.
Le prochain derby barcelonais s’annonce bouillant. L’Espanyol recevra le FC Barcelone dans une atmosphère particulière, marquée par le retour de Joan García, ancien gardien de l’Espanyol, qui a choisi de franchir la frontière interdite cet été en rejoignant le rival de toujours. Pour Manolo González, entraîneur de l’Espanyol, il est logique que les supporters expriment leur colère : « Le siffler est une question de bon sens. Tout le monde sait que ça va arriver », a déclaré le technicien catalan dans l’émission El Partidazo. Avant de tempérer : « Mais je ne pense pas qu’il se passera quelque chose de plus important que ça ».
Un choix qui ne passe pas
Le départ de Joan García au Barça a fait grand bruit en Catalogne, tant le passage d’un joueur d’un club à l’autre reste rare et sensible. Interrogé sur ce transfert, Manolo González s’est montré ferme : « Je comprends et je respecte les décisions de chacun. Mais moi, je peux dire que je n’irai jamais au Barça. À partir de là, chacun fait son choix ».
Une sortie qui résonne comme un rappel de l’ADN de l’Espanyol, club qui vit dans l’ombre de son voisin mais qui entretient avec lui une rivalité viscérale.
Garder les pieds sur terre
Au-delà de ce derby déjà attendu, l’Espanyol vit un bon début de saison. Cinquièmes de Liga avec 7 points en trois journées, les Catalans pointent à seulement deux unités du Real Madrid, leader. Un élan positif que Manolo González préfère aborder avec prudence : « J’essaie de faire en sorte que ça ne me monte pas à la tête. L’an dernier, on avait 39 points à six journées de la fin et on s’est compliqué la vie », a-t-il rappelé.
L’entraîneur a aussi profité de l’occasion pour citer quelques-uns de ses confrères qu’il admire, comme Ernesto Valverde (Athletic Bilbao), Jagoba Arrasate (Osasuna) ou Íñigo Pérez (Rayo Vallecano) : « Flick ? Oui, c’est un bon entraîneur, et il est sensé. Dans ce monde, ça compte », a-t-il ajouté.