Cette saison encore plus que la dernière, le FC Barcelone connaît des problèmes défensifs profonds qui posent question en Catalogne.
Déjà défaits à trois reprises en 2025-2026, le Barça est en proie aux doutes quant à la suite des événements. En effet, le jeu du FC Barcelone, aussi beau soit-il, manque d’équilibre au sein d’un football tourné vers les phases de transitions rapides et percutantes. Face à cela, le bloc équipe de l’équipe d’Hansi Flick a choisi de jouer haut pour pousser les adversaires à se retrouver en position de hors-jeu. Seulement voilà, le fameux « piège » du hors-jeu a tendance à se retourner contre les Blaugranas cette saison.
Des espaces dans la profondeur
Lors des défaites subies face au PSG (2-1), à Séville (4-1) et à Madrid (2-1), un constat clair est revenu de manière récurrente : le Barça est instable défensivement et laisse des boulevards dans son dos. Une faille connue et exploitée récemment par le Real Madrid avec des joueurs comme Kylian Mbappé et Vinicius, servis par Jude Bellingham par exemple. Le fait de jouer très haut peut engendrer des hors-jeu dans la mesure où le bloc équipe est parfaitement coordonné. Sinon, ce positionnement peut vite devenir dangereux pour celui qui l’utilise.
Un effectif court en défense
Un autre élément a été pointé du doigt suite aux revers barcelonais : le manque de profondeur de l’effectif blaugrana au niveau défensif. Effectivement, Hansi Flick dispose principalement de sept joueurs confirmés dans ce secteur : Alejandro Balde, Gerard Martín, Andreas Christensen, Pau Cubarsí, Ronald Araújo, Eric García et Jules Koundé. Par ailleurs, le départ d’Íñigo Martínez se fait ressentir et le Basque manque clairement à son équipe. Les trois défenseurs ayant le plus de titularisations jusqu’à présent sont Koundé, Cubarsí et Eric. Sur les 13 matchs disputés par le FC Barcelone, ce dernier a débuté 10 fois, que ce soit comme latéral droit ou dans l’axe de la défense. L’international français, de son côté, ne connaît pratiquement pas de rotation dans son couloir droit. Quant à Cubarsí, il souffle également très peu.

