Malgré plusieurs renforts cet été, le Real Madrid n’a pas trouvé celui qui incarne le successeur de Toni Kroos au milieu de terrain.
Le club a choisi de prioriser la défense avec les arrivées de Huijsen, Trent Alexander-Arnold et Carreras, tout en s’offrant le jeune Mastantuono pour dynamiser l’attaque. Mais dans l’entrejeu, aucun recrutement, alors même que Xabi Alonso aurait aimé une pièce maîtresse supplémentaire. Zubimendi était sa priorité, mais il a finalement signé à Arsenal, faute de conviction côté madrilène.
L’absence de Kroos s’est lourdement ressentie la saison dernière, en particulier dans la sortie de balle et la maîtrise du tempo face à des adversaires a priori inférieurs. Depuis sa retraite internationale après l’Euro 2024, le vide laissé par l’Allemand ne s’est pas comblé. Pourtant, la direction sportive estime qu’il n’est pas judicieux de recruter à tout prix.
Rodri, l’option rêvée mais irréalisable
Rodri (Manchester City), sacré Ballon d’Or récemment, était le candidat idéal. Il aurait été favorable à une arrivée à Madrid, mais une rupture du ligament croisé, son âge (29 ans) et le coût de l’opération rendent aujourd’hui ce transfert quasi impossible. D’autres noms ont été évoqués – Vitinha, Mac Allister, Enzo Fernández ou Stiller – mais aucun ne satisfait pleinement les exigences du club. L’état-major madrilène ne veut pas se contenter d’une solution de second choix.
Miser sur l’existant
Face à ce manque d’options convaincantes, le Real Madrid préfère faire confiance à ses joueurs actuels. Le staff espère une montée en puissance de Tchouameni, plus à l’aise sous les ordres de Xabi Alonso que sous ceux d’Ancelotti. Arda Güler, lui, est testé dans un rôle plus reculé, en tant que relayeur. Le mercato n’est pas terminé, mais sauf surprise, le Real Madrid débutera la saison sans avoir trouvé son « nouveau Kroos ». Une décision assumée, motivée par une volonté de cohérence sportive et financière.
