Luis de la Fuente : « Il n’y a aucun problème entre Yamal et Carvajal »

Photo Vitalii Vitleo / Shutterstock

Luis de la Fuente est passé par la traditionnelle conférence de presse qui précède la trêve internationale.

L’Espagne caracole en tête de son groupe de qualifications à la Coupe du monde 2026 avec 4 succès en autant de rencontres, 15 buts marqués et 0 encaissé. La Roja est à deux doigts d’obtenir son billet pour le Mondial.

Avant d’affronter la Géorgie (15 novembre) et la Turquie (18 novembre), Luis de la Fuente a pris la parole devant les médias espagnols en évoquant son rapport privilégié avec les jeunes joueurs qu’il a connus en U21 auparavant : « Ils ont été à mes côtés au moment de choisir de grands joueurs. Pour moi, ce sont parmi les meilleurs du monde. J’ai l’avantage de très bien les connaître : je sais ce que je peux leur demander, et eux savent ce que je vais exiger. Mais cela ne veut pas dire que ceux qui ont moins travaillé avec moi n’auront pas leur place. Je connais simplement très bien ces joueurs, et c’est un atout. Je suis ravi d’eux ».

« Lamine Yamal n’a que 18 ans »

L’entraîneur espagnol a parlé de l’hygiène de vie irréprochable de Marcos Llorente : « Ce que fait Marcos me paraît fantastique, je le respecte totalement. Je comprends que pour lui, ce soit normal. Mais au-delà de cela, je veux souligner l’importance de la santé. Nous devons tous la valoriser. D’après mon expérience, je conseille de bien se soigner : la santé est ce qu’il y a de plus important dans la vie. Et si Marcos pense que son mode de vie est la bonne voie, je l’applaudis et je le soutiens. Je prends soin de moi autrement, mais la santé reste essentielle ».

De la Fuente a donné son avis sur la situation de Lamine Yamal : « C’est un processus naturel, il a 18 ans. Tout joueur passe par là. Nous devons l’accompagner et l’aider dans sa formation. Son club a plus d’occasions de le guider au quotidien, mais en sélection c’est la même chose. Des périodes difficiles ? Ce sont vous, les journalistes, qui allez lui faire mordre la poussière ». Avant d’ajouter : « Nous parlons de beaucoup de choses ici, et nous avons la chance d’entraîner ces joueurs. C’est très facile de vivre avec eux. Je garde l’image de Lamine embrassant Dani (Carvajal) après le but contre la Croatie. Et c’est ça, la réalité du quotidien. Nous formons une grande famille et il n’y a aucun problème ».

Enfin, le sélectionneur de la Roja s’est montré optimiste pour la suite des événements : « Je suis fier d’entraîner des joueurs exceptionnels, une sélection magnifique sur le plan sportif et humain. Fier de continuer à grandir et à progresser. Et très confiant pour les nouveaux défis qui nous attendent. Nous avançons pas à pas, avec pour objectif la qualification pour la Coupe du monde. Nous restons concentrés là-dessus ».

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ParYvan
Yvan Peinaud, directeur de publication du 11 Espagnol
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