Quelle attaque pour la Roja face à la Géorgie ?

Photo Marta Fernandez Jimenez / Shutterstock

Privé de Lamine Yamal et Nico Williams, Luis de la Fuente va devoir trouver une solution pour présenter un visage offensif digne de ce nom contre la Géorgie et la Bulgarie.

L’équipe d’Espagne a fière allure. Championne d’Europe en 2024, la Roja file tout droit vers la Coupe du monde 2026. Au sein du groupe E composé par la Turquie, la Géorgie et la Bulgarie, les Espagnols caracolent en tête avec deux victoires éclatantes : 3-0 (Bulgarie) et 6-0 (Turquie). Luis de la Fuente peut s’appuyer sur un vivier espagnol à la fois riche en quantité et en qualité.

La nouveauté de l’effectif hispanique réside dans le fait que l’Espagne a un fort accent basque (Unai Simón, Dani Vivian, Martín Zubimendi, Mikel Merino, Nico Williams, Mikel Oyarzabal). Ce sont d’ailleurs ces deux derniers qui ont inscrit les buts de la finale à l’Euro 2024 remportée 2-1 face à l’Angleterre.

Une attaque fortement affaiblie pour affronter la Géorgie et la Bulgarie

Luis de la Fuente va devoir se creuser la tête pour composer son attaque à l’occasion des deux nouveaux matchs de qualification à la Coupe du monde 2026 : réceptions de la Géorgie (11 octobre) et de la Bulgarie (14 octobre). En effet, Nico Williams est au repos et Lamine Yamal est blessé à l’aine. Le technicien espagnol se retrouve donc orphelin de ses deux meilleurs éléments offensifs. Dans le but de renforcer son effectif, De la Fuente a appelé Borja Iglesias (Celta Vigo) en renfort de dernière minute. L’ancien attaquant du Real Betis réalise un début de saison solide avec 6 buts en 10 matchs toutes compétitions confondues.

Pour former son trio offensif, Luis de la Fuente devrait garder Mikel Oyarzabal au poste d’attaquant central à moins qu’il ne laisse une chance à Borja Iglesias ou Samu Aghehowa, ce qui paraît peu probable en l’état actuel des choses. De plus, Ferran Torres (à gauche) et Yeremi Pino (à droite) pourraient occuper les rôles d’ailiers dans le onze de départ de la Roja. Par ailleurs, Mikel Merino peut aussi représenter une solution offensive plausible au vu de son profil hybride de faux numéro 9 qu’il a déjà démontré à plusieurs reprises sous le maillot d’Arsenal. Affaire à suivre.

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ParYvan
Yvan Peinaud, directeur de publication du 11 Espagnol
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