Unai Simón, le portier de l’Athletic Bilbao, a donné un long entretien au journal AS.
Unai Simón, le gardien de but de l’équipe d’Espagne, a encensé Thibaut Courtois : « Chaque fois que Courtois est au niveau qui est le sien actuellement, il ne fait aucun doute qu’il est le meilleur du monde. Un ballon auquel Courtois n’arrive pas, aucun de nous n’y arrivera. Il est impossible d’en trouver un meilleur ».
Le Basque a évoqué son rôle avec la Roja : « J’essaie d’être un dix partout : sur ma ligne, dans les sorties, au jeu au pied… Mais je cherche l’équilibre parce qu’on ne peut pas être un dix dans tous les domaines. L’important, c’est d’avoir de la sécurité et de la régularité. Je pense que certains gardiens comme Courtois, Raya ou Oblak parviennent à être très bons dans tous les registres. Moi, je cherche à être régulier et à entrer dans ce groupe de gardiens en qui l’équipe a confiance ».
Simón s’est confié sur les conflits entre les clubs et les sélections nationales : « Je ne sais pas ce qu’on peut faire. Je comprends parfaitement que le football soit un spectacle et qu’il faille offrir des matchs au public, qui est celui qui paie et qui en profite. Mais nous, les joueurs, nous arrivons à la limite, nous avons un plafond. Il arrivera un moment où nous ne pourrons plus. Comme pour l’affaire du match de Miami, il faut se manifester et se faire entendre. Jouer 70 ou 75 matchs quand tu vas au bout de toutes les compétitions, c’est une folie. La solution, c’est de ne pas atteindre cette limite, et de parler tous ensemble pour trouver un accord ».
Il n’a pas mâché ses mots au sujet de Lamine Yamal : « Au final, on parle d’un cas ponctuel, celui de Lamine. Il faut revenir à ce que dit Luis de la Fuente : il veut que ceux qui viennent en Sélection le fassent à 100%. Nous voulons tous que Lamine soit ici, mais s’il ne peut pas être à son meilleur niveau, je suis le premier, en tant que capitaine, à préférer qu’il se repose, qu’il récupère et qu’il soit à fond en mars pour la Finalissima contre l’Argentine ».
« La première chose est de battre la Géorgie, il ne faut pas l’oublier. Une fois qualifiés, l’important est de connaître la réalité de cette sélection, qui vient de gagner la Nations League et d’être championne d’Europe. Évidemment, l’objectif de l’Espagne n’est pas de sortir de la phase de groupes : c’est de rivaliser avec les meilleures équipes, de gagner et d’atteindre la finale. Et si nous sortons aux penalties, comme au Qatar, que ce soit en nous battant et en laissant tout sur le terrain », a-t-il ajouté.

