Dans un entretien à AS, le gardien de but de la Roja, Unai Simón, s’est exprimé sur divers sujets comme son rôle en sélection, l’absence de Nico Williams et de Lamine Yamal, un match de Liga délocalisé à Miami ou encore l’hommage à la Palestine vécu au Pays basque.
À 28 ans, Unai Simón protège les cages de l’Athletic Bilbao et de l’Espagne d’une main de maître. Titulaire indiscutable du club basque et de la Roja, le portier espagnol a donné une entrevue à AS. À deux jours de la réception de la Géorgie, Unai a évoqué sa situation sportive avec la sélection hispanique : « C’est moi qui joue en ce moment, mais nous sommes trois gardiens de très haut niveau. Remiro et Raya sont aussi les gardiens de la Roja. Nous sommes tous prêts à défendre le but ».
Le gardien basque n’a pas mâché ses mots au sujet de la blessure de Nico Williams : « C’est l’un des joueurs les plus déterminants de l’équipe. C’est vrai que, par coïncidence, nous n’avons pas gagné quand il n’était pas là, et dès qu’il est revenu contre Majorque, on a gagné. C’est un joueur très important, unique, qu’on veut toujours avoir sur le terrain. Les joueurs vivent entre les deux dynamiques. Quand un joueur se blesse pendant une trêve, la frustration du club est compréhensible. C’est embêtant pour eux, mais ça le serait aussi pour la sélection s’il se blessait en club. C’est le football d’aujourd’hui. Je comprends le club et les supporters, mais on ne choisit pas les blessures ».
« Lamine Yamal a un don »
Unai Simón s’est montré désagréablement surpris par la mise en place de matchs de Liga aux USA : « Personnellement, je n’aime pas ça. Si les clubs mettent l’argent avant leurs supporters… Je ne comprends pas qu’un club comme l’Athletic joue un match de Liga à l’étranger, en plus contre le Barça, alors qu’on a plus de chances de gagner à San Mamés, avec nos fans. Pour moi, ça fausse la compétition. C’est mon avis, même s’il y a sûrement beaucoup d’intérêts derrière. J’espère que ça ne se fera pas, mais si c’est le cas, on s’adaptera ».
De plus, il a encensé Lamine Yamal : « Ce que vous voyez à la télé, c’est exactement ce qu’il est : il a un don. Il est né avec le football. En plus de sa technique, il comprend le jeu. C’est inné, unique. Son potentiel de progression est immense. J’espère qu’il saura bien gérer la célébrité, mais je le vois très équilibré. J’espère le revoir vite ».
Enfin, Unai a tenu à se remémorer l’hommage rendu à la Palestine au stade San Mamés de Bilbao : « C’était très beau. Je crois que c’est le premier club de Liga à avoir rendu hommage aux réfugiés. J’ai trouvé dommage que ce ne soit pas diffusé à la télévision. C’était un moment très émouvant et respectueux, un grand signe de solidarité envers le peuple palestinien ».
