Vinicius Júnior se retrouve dans une situation pour le moins délicate au sein de la Maison Blanche cette saison.
Vinicius Júnior traverse un moment singulier au Real Madrid. Absent des projecteurs parisiens lors de la remise du Ballon d’Or ce lundi alors qu’il en était le grand favori en 2024, l’attaquant brésilien (16e du Trophée individuel) fait pourtant beaucoup parler ces derniers jours. En cause : un statut en évolution dans l’effectif merengue, conséquence de l’ordre établi par Xabi Alonso. Rodrygo lui a chipé sa place de titulaire au poste d’ailier gauche à deux reprises (une fois en Liga et une autre en Ligue des champions). Auteur de deux buts et deux passes décisives en six rencontres, le joueur de 25 ans peine à retrouver son côté virevoltant qui déstabilisait tant les défenses adverses.
À ce contexte sportif s’ajoute un dossier contractuel épineux. Son bail court jusqu’en juin 2027, mais sa prolongation, annoncée comme imminente il y a six mois, n’a toujours pas été signée. Ce lundi, son agent Frederico Pena s’est entretenu avec José Ángel Sánchez à Valdebebas. Le message du club a été clair : l’offre est toujours valable, mais elle n’évoluera pas. En effet, Vinicius souhaiterait un salaire équivalent à celui de Kylian Mbappé, une exigence jugée démesurée par la direction castillane. De son côté, Xabi Alonso temporise : « Je le vois bien. Hier, ce n’était pas le moment de parler avec lui », a-t-il déclaré.
Un dossier sensible pour le Real Madrid
L’exemple de Cristiano Ronaldo ou Sergio Ramos rappelle que les grands noms du Real Madrid ont toujours dû négocier leur place dans la hiérarchie salariale, quel que soit leur statut. Pour autant, le Brésilien affiche un seul souhait : continuer son histoire à la Maison Blanche. Ses représentants ont ignoré les appels venus de l’étranger, y compris l’offre lucrative d’Arabie Saoudite reçue l’été dernier.
Le club madrilène ne se précipitera pas : les prolongations se règlent en fin de saison. En revanche, si aucun accord n’était trouvé d’ici 2026, la porte pourrait s’ouvrir vers d’autres horizons. Mais pour l’instant, la balle est encore dans le camp de Vinicius.
